C’est la désillusion. Évidemment, avant le match, tout le monde évoquait le piège à éviter en se rendant au Stade Bordelais, formation évoluant une seule division en dessous, et restant sur un large succès en championnat. Mais on pensait ce piège évitable. Malheureusement, dans un match serré, le BPFC n’a pas su sortir victorieux de l’épreuve des tirs au buts.
Ce match s’est déroulé en deux temps bien distincts. Un premier acte avec des bergeracois timides pendant trente minutes, avant de tenter quelques accélérations sur lesquelles l’efficacité aura manqué, face à des locaux dominateurs mais jamais dangereux. Puis un deuxième acte plus enlevé, mais arrivé trop tard pour trouver la faille.
Au bout, l’épreuve des tirs au but, toujours hasardeuse, et finalement fatidique. Le Stade Bordelais tire en premier et inscrit ses cinq tentatives. Le BPFC ne cadre pas la cinquième et voit son aventure s’arrêter dès son entrée en lice à l’occasion de ce quatrième tour. Une première depuis le retour du club en N2 en 2015.
« La seconde période a été meilleure, notre adversaire a commencé à fléchir mais a tenu. Si on avait joué à plein régime tout le match, on aurait pu faire la différence… On peut toujours se dire qu’avec notre effectif réduit en ce moment, voir le calendrier s’alléger va au moins permettre de reposer certains joueurs et voir nos blessés revenir », estime Yassine Azahaf.
Laborde-Turon – Roszak, Ducros (cap.), Laurent, Cissé, Njoh Eboa – Vilela Vieira, Taty – Mouledous (Faucher, 62e) – Diop (Jallow, 82e), Sylla. Entraîneurs : Yassine Azahaf, assisté de Benoît Combaud. Remplaçants : Barji, Coulibaly, Niccoletti.